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Megalomania [EN COURS]

Messages : 5
Date d'inscription : 20/06/2017
Age : 26





Steed Vane
Mar 28 Nov - 21:51





" Steed Vane "

Je ne cherche que le bien commun !

Informations de bases • Je me nomme Steed Vane et j'ai XX ans. Je suis un et je le vis bien. J'ai choisi Nom du personnage de Manga ou artiste pour illustrer ma face. Mon but dans la vie c'est contrôler le monde (pour son bien) avec mon organisation, j'aimerais avoir nombre NP voulu NP, je me bat avec arme et j'ai mangé le fruit fruit du démon.

Et derrière l'écran • Tu peux m’appeler Djankh. J'ai 20 ans et j'écris depuis 6-7 ans. J'aime les mangas, la science-fiction et les pâtes et je déteste les pamplemousses. J'ai trouvé le forum dans une recherche de staff sur Never-Utopia et je trouve que avoir une bannière ce serait cool. J'ai hâte de jouer parmi vous :3


Caractère
Steed Vane est un personnage aux intentions plutôt obscures. Un esprit très logique et calculateur, on lui reprochait plus jeune de trop réfléchir ou de manquer de spontanéité. Cela ne l’empêche pas de montrer de l’enthousiasme dans certaines circonstances, même si bien souvent, il le fait pour susciter la réponse voulue chez son interlocuteur. Bien qu’ayant tendance à le cacher sous un voile de modestie et d’auto-dépréciation, il a conscience de son potentiel intellectuel et est assez sensible à la flatterie et aux compliments. Également perfectionniste, il accorde parfois trop d’importance aux détails et peut perdre beaucoup de temps sur des broutilles, si tenté qu’il les trouve “intéressantes”.

Vane n’est pas un psychopathe. Ses relations avec les autres sont pour la plupart malsaines, mais il existe quelques personnes pour lesquelles le respect ou l’empathie l’empêchent d’aller trop loin. Bien qu’usant parfois de moyens douteux, il recherche avant tout l’approbation de ses pairs et aspire à un bonheur commun. Il a certes peu de scrupules à manipuler ses clients - et ses collaborateurs - mais il le fait toujours dans la certitude que ses mensonges causeront plus de bien que de mal, et il ne peut se résoudre à commettre lui-même des actes plus discutables, comme la violence gratuite ou le meurtre.

Il y a quelques contrepoints à ces qualités et défauts. Bien que faisant preuve d’adresse dans certains domaines, Vane est assez maladroit dans la plupart des tâches manuelles, à l’image de ses relations sociales. Il fait preuve d’une étourderie étonnante, qui, couplée à son perfectionnisme, lui confère un tempérament anxieux. Il est d’assez mauvaise foi, et cherche souvent à avoir le dernier mot - ce qui donne lieu aux plus surréalistes des conversations, des joutes rhétoriques dont il sort souvent vainqueur par forfait de l’adversaire lassé.

Pour finir, parlons des goûs de Vane. Il s’intéresse aux sciences, particulièrement aux recherches sur les fruits du démon. Au niveau artistique, il se passionne de musique ; il passe une bonne partie de son temps libre à improviser au piano. Son éducation culinaire s’est faite dans les meilleurs conditions, et il est ouvert à la plupart des curiosités gastronomiques - en revanche, il est piètre cuisinier.


Description physique
Ici, vous décrirez l'apparence de votre personnage, ses couleurs, sa taille et son poids, ses cicatrice ou tatouages, ses qualités ou défauts physique (force, vitesse...) , ses tics etc... (minimum 5 lignes)


Histoire
”Vous voulez vraiment que je me lance dans un monologue ? Bon.”

“Vous savez ce qu’est une société ? Ni plus ni moins qu’une succession de relations de proche en proche. Une personne a une certaine relation avec une autre personne, et propage cette relation d’une certaine manière avec ses autres relations. La plupart des enfants le découvrent au sens positif : changer la société passe par changer son rapport aux autres, ce n’est pas le rêve inaccessible d’une petite élite. Je l’ai découvert dans l’autre sens, quand l’armée de mon pays, dirigée par le général qu’était mon père, a renversé le monarque au pouvoir pour instaurer une dictature militaire. Je n’avais alors pas trop l’idée des enjeux sociaux, mais je pensais surtout que mon père avait accédé à une position absolue, qu’il détenait un pouvoir total sur ses sujets. Le vieux roi aussi avait un pouvoir absolu, mais il l’avait délégué aux mauvaises personnes, et il en avait payé le prix. Mon père était membre ET chef de l’armée, ce qui rendait son pouvoir incorruptible. Du moins c’est ce que je pensais.
Parce que même si j’avais toujours considéré mon père comme quelqu’un de juste, en grandissant, je constatais que cette justice ne transparaissait pas dans sa ‘gouvernance’. Quand je lui demandais son avis sur un problème que j’observait depuis un certain temps, quand j’évoquais une mesure qui pourrait régler une quelconque issue, sa réponse était presque toujours la même : ‘Si je dis oui, ils seront plus encore à dire non’. Mon père n’avait pas pris le pouvoir par sa seule autorité, il lui fallait prendre en compte l’avis de cinq autres généraux, tous aussi influents que lui, et certains bien moins ouverts à mes propositions - parfois audacieuses, je l’admets. De même qu’un monarque unique ne pouvait se permettre de trop confier de sa tâche à ses ouailles, mon père n’avait comme pouvoir que celui que la majorité voulait bien lui donner. Son pouvoir n’avait de légitimité que s’il pouvait s’assurer que les autres maillons de la chaîne fassent leur travail.”

“La position de mon père et son influence parmi les gouvernants du monde entier m’a offert une éducation idéale au sein des établissements les plus prestigieux, et j’étais je crois un élève brillant parmi les rangs des princes du monde. La carrière militaire que me proposait ma famille ne me convenait pas, mais mon enseignement était dispensé par le Gouvernement Mondial ; profiter d’un tel service n’allait pas sans conséquence, et je devais tôt ou tard me mettre à leur service pour une durée de quelques années. C’est ainsi qu’à 18 ans, je devenais stagiaire dans les services de renseignement des Cipher Pol.

Rassurez-vous, je ne travaille plus pour eux. Enfin ça ne veut pas dire que je ne suis plus en contact avec eux, mais je ne supporte pas particulièrement leur point de vue sur la justice. Je le respecte néanmoins, et je les aide quand les conditions sont adéquates.
Cipher Pol m’a beaucoup appris sur l’état du monde, sur les factions qui le divisent et sur leur rôle dans l’équilibre global. Je suis depuis convaincu que toutes ces factions sont nécessaires d’une certaine manière.
C’est aussi lors de mon stage que j’ai appris l’existence du Réseau. C’était à l’époque un système de collaboration criminelle, un regroupement ‘sous-terrain’ d’individus trouvant leurs intérêts dans des activités illégales mais protégées par quelques mystérieux mécènes. Le Gouvernement Mondial n’avait pas le pouvoir de le détruire, mais tous les services de renseignement en avaient entendu parler, et beaucoup d’agents s’interrogeaient sur les relations exactes de ce Réseau, avec les Dragons Célestes et le Gorosei par exemple. J’étais pour ma part fasciné par l’existence d’un tel moyen d’action, et j’en sus bientôt suffisamment pour les contacter, et … vous essayez de vous détacher ?”

Il s’approcha du petit homme grassouillet menotté à la chaise face à lui.

“Vous vous croyez dans un roman d’aventure ? Je ne monologue pas en attendant que vous vouliez bien vous libérer et m’incapaciter, avant de prendre la fuite avec éclat. Nous savons vous et moi que le granit marin n’est pas votre fort, et que vous ne serez pas libre avant qu’une patrouille de soldats du QG de la Marine ne passe ici.”

Il s’interrompit, sembla se perdre dans une profonde réflexion quelques secondes, puis reprit :

“Vous ne sortirez pas d’ici vivant, quoi qu’il arrive. La Marine vous préférerait mort que vif, et au point où vous êtes, n’espérez pas un procès : vous serez certainement abattu dès qu’ils vous reconnaîtront. Et croyez-moi, je ne vous juge pas, mais vous avez compris le sens de mon propos je crois. Si je fais tout ça, c’est pour le bien de la société, pour que tous les maillons collaborent efficacement. Votre poids dans la chaîne est une chose, mais votre influence sur le reste est problématique. Elle l’est pour moi, et pour d’autres aussi.
-Comment avez-vous transformé le Réseau à ce point ? l’interrompit l’autre homme.
-Maintenant vous voulez en parler ?
-Ma patience est à bout, alors j’aurai au moins une réponse sur laquelle cogiter pendant mes derniers instants.
-Je n’ai pas transformé le Réseau. J’ai donné une impulsion, et cette impulsion a changé le Réseau de l’intérieur.
-Votre fausse modestie est irritante.
-Elle n’a rien de faux !” explosa-t-il soudainement ; puis, en se ressaisissant : “Je connais ma responsabilité dans la chose, mais vous avez l’air de croire que je suis le grand patron, le caïd qui a fédéré les malfrats sous son emprise. Ils m’écoutent, mais je ne suis pas important en tant qu’individu, juste plus influent.”

Alors qu’il ouvrait la porte pour sortir de la pièce, son prisonnier lui demanda :

“N’avez-vous donc aucune scrupule ? Vous allez laisser un homme mourir, ça ne va pas trop entacher votre belle conscience ?
- Que je sache, je ne suis pas responsable de votre mort. Vous êtes celui qui n’a pas suivi le courant, et qui s’est pris une vague de plein fouet.” Il fit un pas dehors, ajouta pour lui-même, à voix basse “Ça répond à votre question ?”, et sortit.

Elle l’attendait bien sûr à l’extérieur. “Pas un monologue de roman hein ? railla-t-elle.
-La prochaine fois, rétorqua-t-il, c’est toi qui t’occupera de l’intimidation. Et puis il avait l’air d’y croire.
-Il a crocheté les menottes quelques minutes avant la fin de ton speech, mais c’est sûr que jusque là, il devait y croire à fond.
-Enfin l’important c’est qu’ils le cueillent à l’extérieur non ?
-Sans doute, oui. Ne va pas croire que je ne trouve pas ça drôle de te voir dans ce rôle, mais je me demande juste pourquoi tu le fais ?
-J’en avais envie. Voir ce que ça donnait de se mettre au premier plan.
-Bon, je te laisse. Il y a un ‘grand manteau’ au bar.
-La Révolution ? Ça faisait longtemps. Bon courage !”

S’il y avait bien une preuve des multiples raisons de son succès, c’était elle. Elle avait été son premier contact dans le Réseau, et la première de ses membres à adhérer à son projet.
Quand il l’avait rencontrée, elle travaillait déjà dans ce bar. Qui l’aurait cru ? Un petit bar pour cacher une branche parmi les plus fructueuses du réseau clandestin : le commerce d’esclaves. Elle était une de ces serveuses séduisantes mais pas éclatante de beauté, que l’on remarque peut-être mais que l’on ne retient pas. C’était tout à son avantage, en sa qualité de premier intermédiaire d’un groupe qui tenait à ne pas être remarqué.
Mais lui était venu pour la rencontrer elle. Elle l’avait vite compris aussi, et leur conversation en aurait dit long pour qui aurait su interpréter leurs signaux :
“Vous ne seriez pas un ami de Paul ?
-Une connaissance seulement. Il m’a dit beaucoup de bien de ce que vous servez.
-Paul est un peu envahissant parfois, mais il est meilleur client qu’il ne veut l’admettre. Qu’est-ce que vous désirez ?
-Je peux vous poser une question un peu indiscrète ?
-Eh bien …
-Je suis moins intéressé par ce que vous vendez que par vos fournisseurs.”

Tout s’était enchaîné vite après ce jour, plus vite qu’il ne l’avait imaginé. Rencontrer les pierres angulaires du Réseau, proposer de transformer l’activité, développer l’ambition folle qui était la sienne. Et finalement ce résultat.
Le Réseau se contentait de protéger des criminels en rendant leur activité lucrative.
Lui avait donné un sens à tout ça. Plus question de vendre des esclaves, et en aucune manière de faire office de marché noir. Pourquoi prendre à l’autre et risquer de subir sa colère quand on peut simplement échanger ? Le Réseau était une formidable source de revenu, mais aussi un gouffre criminel dont il devenait difficile de s’extirper ; il était maintenant une opportunité de passer outre les factions qui déchirent le monde, un moyen de profiter des services de l’une en faisait profiter des services de l’autre. En clair, ils contribuaient à l’équilibre mondial.

Mais assez parlé de moi. Je crois que vous avez assez essayé, les menottes ne vont pas s’ouvrir aussi facilement. Ma petite histoire vous a plu j’espère ? Oh rassurez-vous : vous n’en savez pas assez pour représenter un danger. Nous prenons simplement les précautions qui s’imposent dans ce genre de cas. Si c’était mon histoire ? Quelle importance. Vous la croyez, non ?


©️ Halloween





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